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L'histoire d'Aklandia, pour aussi loin que remonte
la mémoire des bardes humains, a commencé avec la
colonisation de ces terres par l'Empire
Suel.
Bien évidemment, les elfes ont
une autre version de cette genèse, mais leur vision de
l'Histoire est trop différente de la nôtre pour que
nous puissions l'assimiler aisément. De plus, les
elfes d'Aklandia ont des traditions très strictes qui
leur interdit de voyager très loin en dehors de leurs
territoires attitrés et les rend ent
très prudents lors des rares contacts qu'ils peuvent être
amenés à avoir avec les étrangers, même elfes. Bien que
très rigide, cette coutume a l'avantage d'avoir préservé
les elfes tout au long de la tumultueuse histoire du
continent.
- 2800 |
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Colonie suélite sur le
continent d'Aklandia qui développe sa culture. |
- 2700 |
Colonie de la Grande Ile (Hillu
Muhst), elle-même province émancipée de l'Empire Suel en
première phase de décomposition (développement de
l'autonomie des territoires annexés).
La localisation précise du siège de
l'Empire Suel n'est jamais mentionnée. Elle semble
considérée comme évidente ou immanquable. Elle désigne
en fait la totalité des autres terres (sauf exceptions)
appartenant à l'Empire Suel
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- 1910 |

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Après la destruction de l'Empire
Suel et la destruction de la lune (le satellite naturel,
explosé pour donner une nuée de météores et trois
nouveaux satellites naturels plus petits), la "Nouvelle
Terre de Lune" abrite un début de culte druidique
(aujourd'hui en cours de restauration) en provenance de la
terre de Kal. Le qualificatif " nouveau " fait
allusion au renouveau d'après l'Empire Suel.
Ce nouveau culte parvient à expurger
les derniers bastions suelites et s'empare de la
quasi-totalité du continent. Seul la pointe sud-ouest reste
inexpugnable ainsi que le nord-est. La littérature qualifie
le sud-ouest de terre démoniaque et l'autre extrémité
comme invivable, sans que de plus amples explications ne
puissent être fournies. En fait, les spores ont attaqué
cette région qui, aujourd'hui, commence simplement à s'en
remettre. C'est également dans cette région que les mages
s'étaient alliés aux chevaliers du zodiaque et aux
chevaucheurs de dragons pour briser l'empire Suel.
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- 1895 |

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...ou encore "Lune
morte" pour les chroniqueurs satiriques. Juridiction
druidique du Sud, par opposition à Ve-Luna "Lune de
Vie" ou "Vraie Lune". La raison de ce
distinguo Nord-sud est sans doute de nature administrative,
à moins que deux hiérophantes aient trouvé là une
solution à leurs disputes,... |
- 1500 |

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La signification exacte est perdue
mais n'a de toute façon rien de commun avec les langues,
mêmes dérivées, du Suelite ou du Romanique (à part le
"ROM"). Il s'agit en fait d'une compilation
druidique des mots signifiant reptile " halnak "
et territoire " lunnarth ". Il semble que la terre
soit partagée entre un ou plusieurs Weyrs de dragons
soutenus par les populations fanatisées par les druides et
les armées romaines d'invasion avec à leur tête les
Chevaliers de Lumière (Lux Cavaleris).
Les armées romaniques ont à lutter
contre des intrusions répétées de la part des territoires
au nord et au sud de leur pied-à-terre. Au nord, la zone
est sécurisée par la construction, étalée sur 60
années, du mur de Neirdah, du nom du gouverneur qui en fit
l'œuvre de sa vie. Cependant, à sa mort, le mur est
immédiatement mis à mal. Rom nomme un gouverneur fantoche,
et un général romanique exerce le véritable pouvoir. Des
"hordes sauvages et sombres déferlent dans les
vallées halunaises".
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- 1350 |
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La pression populaire exaspérée
par les désordres suscités aux frontières et jusqu'en
profondeur dans le protectorat fait reculer le puissant
pouvoir romanique. La province, sous la pression politique
de sénateurs romaniques, est proclamée indépendante et
les légions quittent le continent. Cependant, Rom décide
de conserver quelques garnisons dans des cités côtières
jusqu'à 7 lieues dans les terres. Ce domaine est placé
sous la protection des derniers Lux Cavaleris, unités d'une
puissance concentrée et redoutée de tous. |
- 1300 |
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Les dissidents de la Pax Romana
pactisent avec Veluna, Eastfair et les Shield Lands, parties
dont les vues quant à l'impérialisme romanique se
rejoignent grandement. Toutefois, cela reste insuffisant
face aux redoutables légions de Rom qui sont la peste des
armées dissidentes (voir poèmes de Grandenbert le
Strident). |
- 1200 |
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La Pax Romania devient une
véritable terreur. Rom a fait taire toutes les
insurrections et mater par la force tous les embryons de
rébellion. On ne parle plus de l'Empire aux mille Dieux
qu'avec une peur animale. C'est alors qu'un événement
incroyable vient bousculer le sort du continent d'Aklandia.
On note l'apparition des premiers dragons de bronze et
d'argent à l'aide des Haluniens ("Un vol fascinant
venu de l'Estr pour délivrer notre monde"
d'après les chroniques de Stupenval d'Orriguil).
Les dragons et les humains regroupés
derrière Loermyndir (littéralement "Le Premier
Guide") unis dans le pacte qu'ils ont fondé, le
"Millenium Pactum" ("Alors ressurgit du
fond des âges cette unité oubliée, ce lien éternel qui
lie l'homme aux créations supérieures de son règne... "
d'après Thalamund de Sigarett faisant allusion aux
chevaliers-dragons.
Il faut noter que les Lux Cavaleris
intervinrent très peu dans le conflit du moment où les
dragons sont apparus.
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- 1000 |
Le culte du Dieu Blanc apparaît,
particulièrement auprès des anciennes familles de colons
romaniques. Ce culte reprend d'anciens rites suelites,
druidiques et même romaniques en les unifiant dans
l'avènement du Dieu Unique. Après quelques décennies de
friction, Loermyndir déclare ce culte incompatible avec la
révération des grands reptiles. Les fidèles du Dieu Blanc
sont pourchassés, exterminés, et les survivants se
réfugient vers le Nord d'Aklandia pour fonder une province
autonome qu'ils nomment Véluna, reprenant par ici
l'ancienne dénomination utilisée par les druides qui
distinguaient un "bon" et un "mauvais"
territoire. |
- 700 |
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Les Véluniens se sont beaucoup
développés et leur culture a imprégné la culture locale
féodale du centre-nord du continent (constitution à base
de forts telle que dans le cycle de Pern). Les Haluniens
sont considérés comme des adorateurs des dieux noirs. Le
Millenium Pactum est brisé à la suite de difficultés
diplomatiques obscures (les prêtres ont réussi à fomenter
une alliance avec les chevaucheurs de dragons).
A Haluna, les enfants à partir du
troisième doivent désormais intégrer les Reveratio
Dragonnari, en fait des ecclésiastiques fanatiques et
belliqueux. Cette série de mesure n'eut pour résultat que
d'augmenter les mouvements migratoires des familles
nombreuses fortunées vers Véluna.
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- 650 |
Véluna et ROM se liguent contre
Haluna qui tombe rapidement. En 11 années, il ne reste
presque plus rien en Haluna. Les deux vainqueurs
établissent un double-protectorat sur la province conquise
qui prend le nom de Vénaland. La dynastie de Loermyndir n'a
plus qu'un pouvoir de représentation et exerce un pouvoir
fantoche. |
- 625 |
ROM tente des manœuvres pour
évincer Véluna et cherche à favoriser les mouvements
anti-véluniens en autorisant une politique laxiste envers
les semi-humains. De plus, les exigences romaniques quant
aux garanties et participations véluniennes dans le
territoire augmentent, ROM connaissant les moyens limités
de son "allié". En fin de période, ROM a vent de
l'entente entre Véluna et les chevaucheurs de dragons et
immigre un nombre toujours plus grand de mercenaires vers
Haluna. C'est alors que la dynastie halunienne disparaît
subitement, laissant la population traumatisée. Le chaos
s'infiltre désormais librement partout. Une fraction des
Lux Cavaleris s'insurge contre la politique locale et
rejoint les rebelles, tentant de les organiser, mais rien ne
peut contrer l'avance des légions fraîchement
débarquées. |
- 590 |
Malgré les efforts les plus
héroïques, rien ne résiste à la toute-puissance de ROM.
C'est bientôt la diaspora parmi les derniers Haluniens.
C'est sans doute à cette époque que les PJ ont rencontré
Elaine d'Andelys, Lux Cavaleris de premier plan. |
- 480 |
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Mis à mal par des difficultés
internes sanglantes, l'Empire aux mille Dieux désinvestit
de plus en plus ses provinces lointaines, dont l'Aklandia
Meridiona. Laissée à elle-même et dirigé de loin par un
consul absent, l'armée n'est bientôt plus que l'ombre
d'elle-même. Véluna retrouve progressivement son influence
sur les échanges continentaux. La population humaine
périclite en Haluna, et le Dieu Blanc renforce sa présence
dans la détresse. Il n'est pratiquement plus question de
Loermyndir que comme une histoire ancienne, bientôt comme
une légende. |
- 400 |
La terre au sud du continent n'est
plus qu'un territoire sauvage de brigands et monstres
divers. Des familles isolées parfois regroupées en
villages survivent au prix de grosses difficultés autour
d'anciens temples haluniens encore relativement préservés. |
- 80 |
Hepmonaland |
Ce nom vient d'une grande famille
de nobles romaniques ou haluniens. Il advint que ce
territoire soit cédé à une peuplade elfique marginale,
dont proviendrait un certain Yklerion qui se fit nommer
Premier Sachant de son peuple (" Kwisatch Aderach
") et imposa rapidement sa Loi sur la partie sud du
continent au prix d'alliances avec de puissants personnages
occultes. |
Les personnages ont pris connaissance de cette histoire
partiellement au fil de leurs aventures. Pour une bonne
part, l'histoire qui suit est donc le résultat d'une longue
compilation effectuée par Turquine de Slénath. Cette
semi-elfe, barde de son état, a pu compléter les
connaissance officielles avec son expérience personnelle
lorsque les PJ ont eu l'occasion de se déplacer dans le
temps. Transportés vers -1300, ils ont fait la connaissance
de Elayne d'An-Delais, Lux Cavaleri dissidente, ainsi que du
fondateur de la dynastie des LoerMinDyr. C'est également à
cette époque qu'ils sont entrés en contact avec le grand
Chronomancien Eldem-Sar-Keydim ainsi qu'avec le mystérieux
bibliothécaire de Lautrenborn.
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