Places-fortes
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Arbre des Séphiroths

 

Il ne s'agit pas là réellement d'une aide de jeu, mais de quelques précisions permettant d'augmenter le réalisme de votre campagne. Elles concernent prioritairement le monde d'Armaggion, mais seront certainement très proches dans d'autres mondes.

Places-fortes humaines
Places-fortes semi-humaines
Régions inexplorées...
... ou civilisation ?
Le personnel
Corvées paysannes
Conseillers et officiers

 

Places-fortes humaines

Tout personnage, quelque soit son niveau peut entamer le processus de construction d'une place-forte. Celle-ci peut être achetée, construite (si l'on dispose d'une terre) ou prise. A n'importe quel niveau, il est possible de commander et d'exercer un rôle politique. Il est possible de demander à son seigneur une portion de territoire ou une place-forte, à moins de découvrir un lieu inoccupé et de s'y installer. Néanmoins, un personnage propriétaire d'une place-forte n'est pas obligatoirement un noble, ni un seigneur.

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Places-fortes semi-humaines

Tout personnage semi-humain peut construire une place-forte lorsqu'il s'en sent capable. L'aspect des places-fortes semi-humaines est liée à la race du personnage qui la conçoit. Une forteresse naine sera généralement souterraine, les hobbits élaborent des fortins reliés par des galeries et se plaisent dans les guerres de tranchées, les elfes élaborent des quartiers de défense arboricoles. Généralement, si le clan possède une place-forte plus petite que celle qui est construite, il cherchera à s'installer dans la nouvelle. Dans le cas contraire, il la soutiendra en lui envoyant jusqu'à 40% de sa population. Le chef politique d'un clan est appelé le maître de clan, son chef spirituel le shaman. Un PJ ne peut généralement pas accéder à ces titres du fait de sa vie aventureuse qui ne lui permet pas de s'investir à fond dans des charges lourdes et sédentaires. Le plus haut rang que puisse généralement atteindre un PJ est celui de "Protecteur du clan". Celui-ci sert le clan, peut être propriétaire de sa place-forte, mais n'en dirige pas les membres.
Les races semi-humaines s'occupent habituellement peu des questions politiques humaines ; les maîtres de clan pas plus que les shamans ne cherchent à faire reconnaître leur noblesse chez les humains. Un PJ protecteur de clan peut, par contre, chercher à se faire reconnaître chez les humains et acquérir un titre auprès d'eux leur permettant de représenter le clan dans leurs instances. Il doit cependant obtenir l'accord préalable du maître de clan et/ou du shaman, mais c'est là une pratique courante (surtout si le personnage est propriétaire de sa place-forte).

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Régions inexplorées...

La vie y est rude, mais souvent moins compliquée que dans les contrées "civilisées". Le pionnier des régions sauvages affronte des problèmes de survie immédiate : combattre des monstres en maraude, repousser des barbares, lutter contre le climat, les animaux,... tout en cherchant à attirer des colons. Des années peuvent s'écouler avant que la nouvelle communauté ne se stabilise et ne valorise ses positions.

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... ou civilisation ?

Les territoires "civilisés" ont un propriétaire qui y réside ou se contente de proclamer ses droits sur le pays en le gouvernant à distance. Bien des souverains établis ont des difficultés à maintenir l'ordre ; de nombreuses parties du royaume sont constituées de terres frontières (les marches) où certains aspects de la vie sauvage se mêlent à des caractéristiques propres à la vie civilisée. Certaines personnes peuvent ne pas croire à l'existence d'un souverain qu'ils n'ont jamais vu même par personne interposée ! Les possesseurs de larges territoires sont toujours à la recherche d'hommes capables, fiables et dévoués, désireux de les assister. Lorsqu'ils croient les trouver, ils leurs confient des terres et des titres en échange de leur loyauté et de leurs services. Si un personnage s'établit dans une terre civilisée, il aura moins de problèmes de survie, mais beaucoup plus de difficultés d'ordre relationnel et diplomatique.

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Le personnel

Toute place-forte se doit d'être entretenue grâce au travail de nombreux individus : le "personnel". L'importance de celui-ci peut varier largement en fonction du type de souverain qui occupe les lieux, de l'importance de la forteresse, de sa superficie, de sa puissance, etc. Les détails suivants sont applicables à une place-forte humaine typique.

Les membres du personnel sont souvent de race homogène, car les mélanges pourraient être source de troubles, de fuites d'informations ou de trahisons. Il est possible de cantonner des soldats dans une garnison, mais de la même façon, les ennuis surgissent inévitablement entre individus de race différente.
Le seigneur est directement servi par des suivants et compagnons d'armes. Un compagnon est un personnage particulièrement loyal entretenant des relations non de vassalité mais plutôt d'amitié avec le seigneur titulaire. Un suivant est un domestique fidèle dont la charge est parfois de nature héréditaire. Parmi les fonctions traditionnelles des compagnons, suivants, serviteurs et domestiques citons :

l'armurier, le charpentier, le caviste, le sommelier, le chambellan, le bailli, le sénéchal, les cuisiniers, les marmitons, le crémier, le tanneur, le fauconnier, le garde-forestier, le jardinier, les valets de chambre, les valets de pied, les écuyers, les palefreniers, le maréchal-ferrant, l'équarrisseur, le maroquinier, le sellier, le bourrelier, le maître-chien, le garde-chasse, les bergers, les huissiers, le potier, le vannier, le volailler, le maçon, l'architecte, la charpentier, le menuisier, l'ébéniste, le forgeron, le tonnelier, le joaillier, le chroniqueur, les brodeuses, la gouvernante, les dames de compagnie et damoiselles, les pages et damoiseaux, la nourrice, le goûteur, le barbier, le bouffon, la garde rapprochée, le prévôt, les différents intendants, le héraut, l'héraldiste, le garde des sceaux, le légiste, le chancelier, le magiste, le chapelain, l'herboriste, l'apothicaire, les scribes, les instructeurs, le bibliothécaire, les chanoines, etc. sans compter toutes les spécialités militaires (cavaliers, fantassins, conducteurs de chariots, ingénierie, etc.)

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Corvées paysannes

La plus grande partie du travail quotidien est exécutée par des paysans au titre de l'impôt, donc sans qu'il soit nécessaire de les rétribuer : c'est là leur devoir. Gardiens de troupeaux et autres fermiers sont le plus souvent nourris pendant l'exécution de leurs tâches à l'exclusion de tout autre avantage, parfois pas même un toit !

Le nombre de paysans disponible est déterminé par l'ampleur de la population. Chaque famille compte en moyenne 5 personnes ; 1-5% des paysans sont disponibles pour servir leur seigneur. Dans une baronnie de 1000 familles, le baron aura à son service environ 25 domestiques issus de ces familles. Le total des habitants de la place-forte est composé des domestiques, des serviteurs, des suivants et des compagnons d'armes et leur famille. Lorsque viennent des visiteurs, 1-5% de paysans supplémentaires peuvent être enrôlés comme domestiques. Dans les domaines importants cependant, même les 1-5% de départ ne sont pas tenus de servir simultanément, hormis à l'occasion des fêtes et tournois.

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Conseillers et officiels

La plupart des souverains disposent de conseillers qui s'occupent des nombreux détails du domaine et de la place-forte, de même qu'ils sont parfois conviés à exprimer leur opinion en préparation des grandes décisions seigneuriales. Les charges officielles sont parfois héréditaires et parfois cumulées traditionnellement à un titre de noblesse particulier.

 

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Dernière mise à jour le 14-05-2001
Par ObiWan